J’ai connu l’existence de cette chanson en feuilletant une ancienne partitions de Spirituals, ayant appartenu à mon père. Dans le sommaire de ce livre, certains titres étaient cochés au crayon à papier, dont celle-ci. Alors j’ai tapé sur internet, et je suis tombée sur une version des années 70, chantée par des hippies à frange de toutes les couleurs, accompagnant en coeur une voix principale chaude et affirmée, et j’ai trouvé ça drôlement beau.
Les paroles sont simples, elles disent, que parfois, je me sens, comme un enfant sans sa maman. C’est profondément triste un enfant sans maman. Je crois même que ça doit être l’une des tristesse les plus profondes qu’un Homme puisse ressentir. Pour les plus chanceux d’entre nous, on nait, grandit avec la douceur d’une mère, et puis, on s’en défait, petit à petit. Mais elle reste le refuge le plus naturel. Alors voilà l’interprétation de cette version : Une complainte, douce et balançante, sur cette mélancolie de l’homme, qui se sentant seul, se réchauffe en pleurant doucement, l’absence de sa maman.
Sometime I feel Like a motherless child
Sometimes I feel Like a motherless child
A long…a long… a long way…from home
Sometimes I feel Like I’m almost gone
Sometimes I feel Like I’m almost gone
A long…a long… a long way…from home
A écouter aussi, la très belle version de Peter Seeger, version voyageur solitaire accompagné de sa guitare :
I have known the existence of this song flipping through an old Spirituals sheet music, which belonged to my father. In the contents of this book, some titles were checked in pencil, including this one. So I typed on the internet and I came across a version of the 70s, sung by hippies fringe dressed with lots of colors, accompanied by a warm and assertive main voice, and I found it strangely beautiful.
The lyrics are simple, they say, that sometimes I feel like a child without his mother. It is deeply sad a child without a mother. I even believe that it must be one of the deepest sadness that a human can feel. For the luckiest of us, we’ve born, we grew with the softness of a mother, and then, we learn to leave by ourselves, gradually. But it remains the most natural refuge. So here is the interpretation of this version: A lament, soft and dangling, this melancholic human, who is sometimes feeling alone, and is softly crying the absence of his mother.
You should also listen to the beautiful version of Pete Seeger, this lonely-traveler-version with his guitar :