Il y a quelques années, j’ai lu l’Alchimiste de Paulo Coelho. Cet auteur brésilien raconte la longue quête de son héros à travers les montagnes à la recherche de son bonheur. Ce livre fait voyager, comme cette chanson.
Dans ce Gospel, c’est de l’histoire de Jésus dont il s’agit, de la veillée de Noël. Le petit roi est né, et il s’agit de courir partout pour aller annoncer la bonne nouvelle. Au delà de l’histoire de la Bible, j’aime cette chanson car elle exprime le départ et le voyage, pour répandre une bonne nouvelle, transmettre des bonnes ondes, partager du bonheur. Partir pour trouver plus beau, plus fort.
C’est l’effort du peintre qui va montrer se toiles, du voyageur qui va seul prendre ses billets pour l’autre bout du monde, ou du musicien qui va sortir de chez lui, pour aller pour la première fois chanter dans la rue. Pour surmonter sa peur, parce qu’il croit en la bonne nouvelle de la beauté de la vie.
Alors forcément, ça a donné la version la plus folk de cet Ep, guitare/voix, pour qu’elle soit la plus simple et épurée possible.
Bob Marley, en 1970, en avait aussi fait sa version, qu’il a adapté à l’annonce de sa principale révolte, la ségrégation du peuple noir dans le monde.
Go tell it on the mountain, over the hills and everywhere;
Go tell it on the mountain that Jesus Christ is born.
While shepherds kept their watching o’er silent flocks by night
Behold throughout the heavens there shone a Holy Light.
Go tell it on the mountain, over the hills and everywhere;
Go tell it on the mountain that Jesus Christ is born.
The shepherds feared and trembled when lo! Above the earth,
Rang out the angel chorus that hailed our Saviour’s birth.
Go tell it on the mountain, over the hills and everywhere;
Go tell it on the mountain that Jesus Christ is born.
Down in a lowly manger the humble Christ was born
And brought us God’s salvation that blessed Christmas morn!
Go tell it on the mountain, over the hills and everywhere;
Go tell it on the mountain that Jesus Christ is born.