Le Pathcafé, ce petit endroit orange et cosy à la lumière tamisée, au coeur du West Village, le premier endroit à me donner ma chance pour une date à New-york. C’est là que j’ai rencontré Marine Futin. Nial Connolly, celui qui programme la musique ici (et superbe artiste que je vous conseille http://blog.niallconnolly.com/) m’a dit “il faut que tu rencontres cette fille, elle te ressemble beaucoup, elle fait de très jolies chansons françaises avec sa guitare et sa voix douce”. Il avait tapé dans le mille, Nial, j’ai tout de suite aimé la musique de cette fille, et j’ai pas vraiment tardé à me prendre d’amitié pour la fille en elle-même. Une espèce de machine de guerre, cette Marine. Une volonté de fer, mais avec une âme d’enfant. Le genre de fille qui part d’installer toute seule à New-York en plein hiver pour faire son album, et qui y arrive, après 3 ans de concerts et de petits boulots, mais en même temps qui va se taper un fou rire pour une histoire de petits oiseaux.
On s’est dit qu’un petit duo, ça pouvait être cool. Alors on s’est amusées, on s’est dit qu’on reprendrait un vieux truc, à notre sauce. Et finalement, depuis New-York, je lui ai proposé une ode à Paris, cette chanson d’Edith Piaf qui décrit bien cette mélancolie douce et amère que je ressens en pensant à ma ville d’origine. Elle m’a dit que ça lui disait bien, pour le challenge de reprendre du Piaf en Bossa nova. Faut dire que c’était aussi un bon pretexte pour se marrer.
Marine sort son premier album début 2015, courez vite écouter les premiers extraits sur son site web http://www.marine.futin.fr/ et suivez la sortie au jour le jour sur https://www.facebook.com/marinefutin